Actualités

En présence des trois organisations mondiales de l’Hydrologie Médicale,
NANCY ACCUEILLE LE THERMALISME INTERNATIONAL.

Pour sa 7e édition, les 15 et 16 décembre 2021, l’Université du Thermalisme (Nancy) analyse les apports de la médecine thermale de l’Europe à l’Océanie, de l’Afrique à l’Asie et en Amérique.

Avec un focus particulier sur les plus importantes recherches médicales dans le domaine du thermalisme en France, Roumanie, Italie, Pologne, Lettonie, Espagne, Portugal, Luxembourg, Brésil, Argentine, Usa, Ouzbékistan, Chine, Maroc, Algérie.
L’Université du Thermalisme va réunir, faire échanger et travailler pendant 2 jours les trois instances mondiales du thermalisme :

• la Société Internationale d’Hydrologie Médicale et de Climatologie (ISMH)
• la Fédération Mondiale d’Hydrologie et de Climatologie (FEMTEC)
• l’Organisation Mondiale du Thermalisme (OMTh),

…ainsi que la Société Française de Médecine Thermale (SFMTh), la Société Française de Kinésithérapie Thermale (SFKTh), la Fédération Thermale et Climatique Française, le Conseil National des Etablissements thermaux (CNETH), et plus de 30 praticiens, universitaires et chercheurs d’Europe, des USA, du Brésil, d’Argentine, de Nouvelle-Zélande, d’Asie et d’Afrique.

Tous ces partages d’expériences et de connaissances célèbreront le 100e anniversaire la Société Internationale d’Hydrologie Médicale et de Climatologie (ISMH), fondée le 9 décembre 1921 à la Royal Society of Medicine, soit un siècle de travaux scientifiques menés par les plus grands chercheurs de l’hydrologie médicale.

Plus proche de nous :

• Le Pr Michel BOULANGE a été Président de l’ISMH de 1982 à 1990 et a organisé en 1986 le Congrès International de l’ISMH à Nancy et à Vittel, il sera mis à l’honneur par les Présidents des trois organisations internationales,
• Un projet de recherche nancéien très important, « Covidtherm », sera présenté. Il souhaite faire la démonstration de l’intérêt d’une une prise en charge spécifique, personnalisée et progressive lors d’une cure thermale adaptée, répondant à la demande des patients souffrant de séquelles de la Covid (Covid long).
• L'occasion pour la toute jeune Société Française de Kinésithérapie Thermale (née à Nancy cet été), fortement plébiscitée par l’ensemble des acteurs et instances du thermalisme national, d'exposer ses objectifs.

Pierre Bey à l'international, Gilles Karcher nouvel administrateur : évolutions et perspectives de l'HVL.

Lors du conseil d’administration exceptionnel du 22 juin, les délibérations ont validé les projections quinquennales d’accès aux études de santé (médecine, maïeutique, odontologie et pharmacie) qui déterminent les capacités d’accueil en 2e année du 1er cycle de ces formations pour l’année 2021-2022.

Les administrateurs ont examiné les objectifs régionaux pluriannuels d’accès aux études de santé. Ils se sont notamment appuyés sur le rapport établi par l’Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS) du 26 mars 2021 et les travaux du comité régional ONDPS du 22 avril 2021, sur avis conforme de l’Agence régionale de santé (ARS).

Les objectifs retenus pour la Lorraine sont dans la cible ou au-dessus des recommandations du rapport de l’ONDPS (effectifs cumulés sur 5 ans) :

• 1 770 places pour médecine (objectif maximum visé par le rapport) ;
• 655 places pour pharmacie (objectif cible) ;
• 505 places pour odontologie dont 355 en Lorraine (objectif cible à 340) et 150 pour Dijon où il n’y a pas de faculté d’odontologie ;
• 300 places pour maïeutique (supérieur à l’objectif cible).

L’augmentation globale des capacités voulue par le gouvernement s’applique de manière différenciée. Compte tenu des situations différentes selon les régions, les objectifs quinquennaux visés en Lorraine permettent de placer la Lorraine dans le peloton de tête des universités en France pour le pourcentage d’admission à partir de la 1ère année.

L’Hôpital Virtuel de Lorraine accueille la formation des “Médiateurs de lutte anti-COVID” de l’Université de Lorraine

Dès réception de la note du ministre de l’enseignement supérieur visant à décliner rapidement la stratégie lutte anti-Covid « Tester-Alerter-Protéger » au sein des établissements d’enseignement supérieur, l’Université de Lorraine a mis tout en œuvre pour s’organiser et former un grand nombre de ses personnels.

Appel à volontaires, dispositif de formation en plusieurs étapes alliant un MOOC de l’EHESP (Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique) et des formations par la simulation sur le site de l’Hôpital Virtuel de Lorraine… c’est ainsi que près de 120 personnels universitaires volontaires deviennent en quelques semaines  « Médiateurs de lutte anti-Covid », véritables acteurs de terrain, qui organisent les opérations de dépistage et de prévention contre la Covid-19.

> Objectifs : casser au mieux les chaînes de transmission du virus Covid-19, augmenter les capacités de dépistage hors des structures sanitaires habituelles, au plus près du terrain pour stopper le plus rapidement possible la circulation du virus près des lieux de vie, de travail et d’enseignement.

> Des acteurs mobilisés pour former ensemble : l’ARS Grand-est, l’Assurance Maladie de Meurthe-et-Moselle, les services universitaires de médecine préventive et les services de ressources humaines de l’Université de Lorraine, l’Hôpital Virtuel de Lorraine, les IFSI et les CESU, tous travaillant de concert au plus vite pour déployer les personnels sur le terrain.

> Missions : une fois formés, les médiateurs de lutte anti-COVID sont en mesure d’effectuer des prélèvements naso-pharyngés, analyser des tests antigéniques, délivrer les messages de prévention, orienter vers une structure d’appui à l’isolement, initier la démarche de contact-tracing sous la supervision de professionnels de santé.
Une mission qui s’inscrit dans la durée car la lutte anti-COVID doit faire partie du quotidien. Les personnels universitaires volontaires l’ont bien compris et on ne peut que saluer leur engagement.  

Cet engagement s’inscrit dans la continuité de celui des étudiants et des enseignants qui font preuve de civisme et de responsabilité en respectant les consignes sanitaires et les gestes barrières. Un comportement qui a permis à l’Université de Lorraine de rester ouverte et de maintenir la formation en présentiel, accueillant les étudiants dans la limite maximale de 20% des places disponibles dans les locaux.